- L'organisation populaire du Sud-Ouest africain (Swapo), au pouvoir en Namibie, a conservé le pouvoir malgré ses plus faibles résultats électoraux.
- La Swapo a obtenu 51 des 96 sièges parlementaires élus avec 53,4 % des voix, contre 65,5 % en 2019, dans un contexte de mécontentement lié au chômage, à la corruption et aux inégalités.
- Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, a remporté la présidence avec 57,3 % des voix, devenant ainsi la première femme présidente du pays.
L'Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (Swapo), au pouvoir en Namibie, a conservé le pouvoir malgré sa plus faible performance électorale. La Swapo a obtenu 51 des 96 sièges parlementaires élus avec 53,4 % des voix, contre 65,5 % en 2019, dans un contexte de mécontentement lié au chômage, à la corruption et aux inégalités.
Les Patriotes indépendants pour le changement (IPC) ont gagné 20,2% et 20 sièges, huit autres sièges parlementaires devant être nommés par le président. Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, a remporté la présidence avec 57,3 % des voix, devenant ainsi la première femme présidente du pays.
Panduleni Itula, de l'IPC, a obtenu 25,5 % des voix. Plus de 75 % des 1,45 million d'électeurs namibiens inscrits ont participé à l'élection. La commission électorale a rejeté les allégations d'irrégularités de l'opposition, affirmant que le processus était libre et équitable.
Points clés à retenir
Mme Nandi-Ndaitwah hérite d'un pays en passe de devenir un producteur d'hydrocarbures d'ici à 2029, grâce aux découvertes de pétrole offshore dans le bassin d'Orange. Son administration doit équilibrer la gestion des ressources pour que les Namibiens en profitent tout en conservant la confiance des investisseurs. Parallèlement, des problèmes cruciaux tels que le taux de chômage de 43 %, la sécheresse et la pénurie de logements mettront son leadership à l'épreuve, car elle devra s'efforcer de répondre au mécontentement généralisé tout en maintenant la stabilité.