- L'Angola poursuivra la restructuration de sa compagnie aérienne publique, TAAG, l'année prochaine.
- La compagnie aérienne a déclaré une perte de 97,5 millions de dollars en 2023 et dépend depuis longtemps du soutien du gouvernement.
- La privatisation s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges déployés par l'Angola pour diversifier son économie dépendante du pétrole et attirer les investissements étrangers.
L'Angola poursuivra la restructuration de sa compagnie aérienne publique, TAAG, l'année prochaine, dans le cadre des plans de privatisation du transporteur âgé de 86 ans en 2026.
Le ministre des Transports, Ricardo Viegas d'Abreu, a déclaré que l'objectif était d'attirer un partenaire pour réduire les coûts d'exploitation et développer la présence internationale de TAAG. La compagnie aérienne, qui exploite des routes clés vers les provinces angolaises, le Portugal et le Brésil, a déclaré une perte de 97,5 millions de dollars en 2023 et a longtemps compté sur le soutien du gouvernement.
La privatisation s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges déployés par l'Angola pour diversifier son économie dépendante du pétrole et attirer les investissements étrangers par le biais de projets d'infrastructure, notamment un aéroport international construit par la Chine pour 3 milliards de dollars et qui devrait accueillir 15 millions de passagers par an.
Points clés à retenir
La privatisation de TAAG intervient alors que l'Angola se positionne pour devenir une plaque tournante du transport aérien en Afrique. L'aviation ne représentant que 2 % de l'activité mondiale, le secteur offre un potentiel de croissance important. Le gouvernement recherche également des partenariats pour soutenir sa stratégie de développement durable, en s'appuyant sur des visites très médiatisées comme celle du président Joe Biden pour stimuler la diversification économique et attirer des investissements au-delà du secteur pétrolier.