ALGER — Une rencontre a été organisée, mardi à Alger, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, lors de laquelle les participants ont mis en avant l'importance de la prévention de cette maladie ainsi que l'accès équitable aux services de santé sans discrimination ni stigmatisation.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur général de la prévention au ministère, Djamel Fourar, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a fait savoir que cette rencontre s'inscrit sous le thème mondial "Suivons le chemin des droits" et le slogan national : "Ensemble pour un accès universel", pour mettre l'accent sur l'importance d'offrir à tous un accès équitable aux services de santé, sans discrimination ni stigmatisation", ainsi que "l'amélioration de la qualité de vie des personnes ayant contracté le VIH/SIDA tout en oeuvrant à éradiquer ce problème de santé publique".
A cette occasion, le ministre a salué "la qualité du partenariat entre l'Algérie et le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), qui a permis au pays de réaliser des avancées significatives dans la lutte contre ce virus". Il a également loué "les efforts du Comité national de prévention et de lutte contre les IST/SIDA (CNPLS) pour la qualité du travail accompli".
"Grâce à cette réponse nationale multisectorielle, notre pays a enregistré des progrès significatifs et figure parmi les pays où l'épidémie est peu active, avec un taux de prévalence estimé à 0,1%", a relevé le ministre, mettant en garde contre "certains facteurs de risque tels que les comportements à risque, le faible recours à la protection, l'usage de drogues injectables et la migration" qui nécessitent une vigilance accrue.
Saihi a évoqué le Plan national stratégique (PNS) 2024-2028 "qui s'inscrit dans les engagements pris par l'Algérie", pour "optimiser la réponse nationale en tenant compte de la situation épidémiologique. Ce Plan met l'accent sur les populations vulnérables et les plus exposées, avec pour objectif d'élargir l'accès aux services de prévention et de soins, dans un environnement exempt de discrimination et de stigmatisation".
Concernant la couverture sanitaire et la promotion des actions de prévention, le ministre a rappelé "la mise en oeuvre de la deuxième version du Plan d'action malade (PAM2)" et salué "l'engagement de la société civile dans les actions de prévention de proximité ciblant les populations vulnérables et fortement exposées au risque de ce virus".