Depuis lundi, les habitants d'Antsirabe ont remarqué une présence massive de policiers, de gendarmes et de militaires autour du Palais de justice de leur ville.
En effet, un procès se déroulera sur trois jours dans ce tribunal. Il concerne l'attaque de la caserne du 17 février de cette année, à Ankazomiriotra. Cinquante-six accusés se présentent devant le juge pour répondre de leurs actes. Un dispositif de sécurité a été spécialement mis en place pour garantir le bon déroulement de l'audience.
En février, la tension avait monté d'un cran à Ankazomiriotra, à cause d'une saga opposant, depuis 2018, un certain Bacome Andonilanto à une autre personne. Cet homme, coupable de coups et blessures volontaires, avait été condamné à un an de prison ferme et à verser des dommages et intérêts.
Il avait toujours résisté à l'exécution de cet arrêt de la Cour criminelle. Il a été abattu par les gendarmes qui tentaient de l'arrêter. Il aurait essayé de s'emparer du pistolet de l'un d'eux. Sa famille s'est rebellée et, avec le fokonolona, a incendié la brigade, détruit des moyens de transport et volé des armes.