Quatorze personnes en situation de handicap ont eu le privilège d'exposer leurs productions artistiques lors d'une exposition organisé hier, vendredi 29 novembre par British Council. Ce vernissage de l'exposition photographique dénommé SEETOU/MIRRORS est née d'une collaboration entre l'institution Britannique et l'association Handicap.sn et le photographe Diakus. Cette initiative qui entre dans le cadre des activités off de la biennal de Dakar, permet de promouvoir le talent des personnes en situation de handicap.
Ils sont quatorze personnes en situation de handicap à exposer leurs talents artistiques avec l'appui de British Council Sénégal. Selon Morgane Quemener, directrice pays British Council Sénégal, « Cette exposition photo SEETOU/MIRRORS est un espace à la fois de formation et d'exposition des oeuvres unique de quatorze photographes en situation de handicap, qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat de longue date avec l'association de Handicap-sn. »
Elle s'inscrit dans le cadre de l'engagement profond de l'institution Britannique pour l'égalité, la diversité et l'inclusion mais aussi dans un vaste programme plus vaste de soutien aux talents créatif au Sénégal, a fait remarquer la directrice pays de British Council Sénégal.
Dans leur projet, le thème unique choisit est SEETOU/MIRRORS, qui veut dire en français, miroir. « On a choisi le thème SEYTOU, qui veut dire le miroir, c'est-à-dire le reflet pour montrer qu'au-delà de la perception il y a ce qu'on appelle l'être humain. Les personnes handicapées sont aujourd'hui, capables de faire ce que font les personnes dites valides », a expliqué Khadim Talla, président de l'association de Handicap.sn
Une collaboration que n'a pas manqué de magnifier l'ambassadeur du Royaume Unie au Sénégal, Juliette John, qui a part à l'évènement. A cet égard l'ambassadeur du Royaume Uni trouve qu' « il est très important de les donner une place, de les former et de les accompagner, d'apprécier leurs talents, leurs créativités, tout ce qu'ils peuvent montrer », car d'après Juliette John, « ils apportent une certaine sensibilité qui nous montre des prises de vues qui nous ouvrent un peu l'esprit. »