Congo-Kinshasa: Energie - La SNEL déplore le vol des câbles sur l'avenue Munyororo à Kisangani

Dans la nuit du samedi 30 décembre 2024, un acte de sabotage a frappé Kisangani. Près de 400 mètres de câbles récemment installés ont été volés sur l'avenue Munyororo, dans la commune de Makiso où se situe l'université de Kisangani.

Ce vol a plongé les bâtiments administratifs et leurs environs dans l'obscurité, suscitant la vive indignation de la Société Nationale d'Électricité (SNEL SA) et des autorités locales.

"Quand on avance, on nous fait reculer"

Lors d'une descente sur les lieux ce dimanche 1er décembre, le Directeur régional Nord-Est de la SNEL, Jean Claude Liandza, a qualifié cet acte de "déplorable" et "décourageant" :

«C'est vraiment déplorable parce que c'est une ligne que nous devions poursuivre pour l'éclairage de ce côté. Mais c'est dommage, quand nous faisons un pas en avant, on nous fait reculer de quatre pas. »

Les câbles volés faisaient partie d'un projet visant à améliorer l'éclairage public et à renforcer le réseau électrique dans cette partie de la ville. Leur disparition représente une perte financière importante pour la SNEL et surtout un frein majeur au développement de la région.

Des conséquences graves pour la population

Le vol de ces câbles a des répercussions immédiates et préoccupantes auprès de la population.

Ces coupures prolongées d'électricité, perturbent les activités économiques et administratives, augmente l'insécurité suite à l'absence d'éclairage public dans la zone touchée, freine le développement, car ces sabotages retardent la modernisation du réseau électrique, essentielle pour Kisangani.

L'Etat appelé à sévir contre les voleurs

La SNEL appelle l'État à agir fermement pour mettre fin à ces sabotages répétés. Une répression stricte contre les auteurs de ces crimes est indispensable pour protéger les investissements publics et garantir le bon déroulement des projets de modernisation.

Il est temps que des sanctions exemplaires soient appliquées pour dissuader ces actes qui sabotent l'avenir de Kisangani. Protéger nos infrastructures est une priorité, et l'État doit s'assurer que les criminels ne resteront pas impunis

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