Madagascar: CCOC - Mauvaise gestion des entreprises publiques

Le rideau tombe sur l'année budgétaire 2024, et 2025 s'annonce, au-delà des enjeux géopolitiques, avec des défis stratégiques importants. Le CCOC ou Collectif des Citoyens et des Organisations Citoyennes livre ses impressions sur le projet de Loi de finances initiale 2025.

Les effets conjugués de la mauvaise gestion des entreprises publiques, les impacts très palpables du dérèglement climatique sur notre quotidien (tarissement des sources d'eau, détérioration des bassins versants, changement de la météo), la crise énergétique, l'endettement croissant de l'État vis-à-vis des compagnies pétrolières... sont autant de problématiques maintes fois discutées et ayant fait l'objet de stratégies et de politiques sectorielles non mises en oeuvre, que l'État se trouve dans l'obligation de traiter aujourd'hui dans l'urgence.

Navigation à vue.

Un effort a été fait pour la conception de la PGE et de son programme de mise en oeuvre désormais existant, mais sans budgétisation et sans déclinaison/harmonisation avec les stratégies sectorielles. Dans la pratique, la navigation à vue semble ainsi rester de mise.

Afin de permettre aux citoyens de mieux comprendre l'action publique et l'utilisation de l'argent du contribuable, le CCOC 5 (Collectif des Citoyens et des Organisations Citoyennes) effectue systématiquement une analyse du projet de Loi de finances. Pour 2025, dans ce contexte particulièrement ardu avec notamment les défis au niveau de l'accès à l'énergie et à l'eau, comment l'État compte-t-il répondre à ces urgences tout en préservant des résultats durables pour tous ?

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.