Bruneau Laurette demande à la Cour suprême d'émettre un ordre visant à radier quatre conditions de sa liberté conditionnelle obtenue au tribunal de Moka le 21 février 2023. L'affaire sera mentionnée devant la cheffe juge, Rehana Mungly-Gulbul, le 9 décembre. Il avait été arrêté le 4 novembre 2022 à sa résidence à Petit-Verger, St-Pierre. Il est accusé provisoirement de trafic de drogue et de possession d'arme à feu.
Le 21 février 2023, il a obtenu la liberté conditionnelle au tribunal de Moka et il a été libéré le 27 février 2023. Insatisfait des conditions imposées, il réclame une révision de ces conditions à la Cour suprême. Entre-temps, il s'est porté candidat dans la circonscription no 1 aux élections générales du 10 novembre 2024 et obtenu 4 178 voix, se classant en septième position. Il dit être un entraîneur qualifié en sécurité maritime et donne des cours à ceux qui vont devenir des gardes rapprochées. Le 1er novembre 2024, il a pris de l'emploi comme directeur commercial dans une compagnie.
C'est pour cette raison qu'il demande à la justice d'enlever certaines conditions de sa remise en liberté pour lui permettre de gagner sa vie avec dignité. Il veut que la Cour suprême enlève complètement le couvre-feu imposé de 20 heures à cinq heures du matin. Il veut aussi que la justice raye la condition d'informer la police de ses activités quotidiennes et de ses sorties lorsqu'il se rapporte au poste de police.
Il demande également que l'interdiction de faire des appels internationaux et celle de s'approcher à pas plus de 500 m de n'importe quelle plage soit rayées aussi. Sa motion est dirigée contre le commissaire de police et le Directeur des poursuites publiques. Il a retenu les services de Me Ameesha Jeewa, avouée.