En RDC, de plus en plus d'observateurs estiment que l'attraction qu'exerce la politique sur les intellectuels congolais et même les jeunes des tous bords constituent un frein à l'émergence d'une classe moyenne.
De nos jours, faire de la politique apparaît comme le chemin le plus rapide pour s'enrichir.
S'il est vrai que l'Etat congolais essaie tant que mal de booster le secteur de l'entrepreneuriat et d'attirer les investisseurs étrangers dans plusieurs secteurs de la vie nationale, la tendance pour des nombreux congolais est de se frayer un chemin sur la scène politique et profiter des largesses et des privilèges liées à l'exercice du pouvoir.
A mesure que se succèdent les différents gouvernements depuis l'avènement des élections démocratiques en 2006, les politiciens ne cessent de jouir des privilèges et profitent de certaines faiblesses de l'appareil judiciaire congolais pour s'enrichir facilement sur le dos du contribuable congolais.
D'où l'impérieuse nécessité estime une certaine opinion de mettre en place des lois et des mécanismes qui puissent freiner cette course effrénée vers la politique.
Les auditeurs ont échangé avec Me Mbuyi, avocat au barreau de Bruxelles en Belgique, de Kinshasa Gombe et de Kananga en RDC, sous la modération de Marcel Ngombo Mbala.