En marge de la 16e Conférence des parties (COP16) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, a pris part à une rencontre de haut niveau pour la mobilisation des ressources pour la mise en oeuvre de l'Initiative grande muraille verte (IGMV), le mardi 3 décembre 2024, à Riyad en Arabie saoudite.
La 16e Conférence des parties (COP16) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) a été une opportunité pour les pays membres de l'Initiative grande muraille verte (IGMV) d'accorder leur violon sur les acquis déjà enregistrés et les promesses de financement. Cela, en vue d'apporter une réponse aux défis urgents liés à la dégradation des sols, à la désertification et à la sécheresse.
Cette rencontre de haut niveau pour la mobilisation des ressources pour la mise en oeuvre de l'IGMV a permis aux ministres de pays membres d'échanger avec des partenaires, d'acteurs et de bailleurs, le mardi 3 décembre 2024, à Riyad en Arabie saoudite. Une réunion au cours de laquelle, le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, a pris part. Le ministre Baro a apprécié positivement ce format, mais, il a proposé qu'il soit intéressant de mobiliser davantage des ressources pour les communautés qui sont la cible principale de l'atteinte des objectifs de l'IGMV.
« Au Burkina, nous faisons un reboisement sur cinq hectares par exemple et nous faisons en sorte qu'il y ait un point d'eau afin qu'on puisse arroser les plants. Par la suite, on met en place des périmètres irrigués avec les populations pour leur permettre de faire la culture en protégeant les arbres», a-t-il expliqué. Il est revenu sur la nouvelle restructuration au niveau de l'Afrique de l'Ouest, notamment l'Alliance des Etats du Sahel (AES) qui doit occuper une bonne place dans la mise en oeuvre de cette initiative.
De son avis, les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) qui composent l'Alliance sont membres de l'IGMV et il est bien que cette coopération soit renforcée. Pour le coordonnateur national de l'IGMV pour le Burkina Faso, Rock Panantigri, l'interpellation est qu'on doit davantage reverdir l'Afrique à travers les bonnes pratiques et tout cela demande le financement pour sa mise à l'échelle. « Les relations qui ont été établies et les promesses qui ont été faites vont permettre de mettre en place un programme d'intervention plus cohérent au profit des communautés», a-t-il indiqué.