En réunion hebdomadaire du Conseil des ministres qu'il a présidé hier, mardi 3 décembre 2024, le premier après le réaménagement du gouvernement la veille, le président Bassirou Diomaye Faye a engagé l'équipe gouvernementale à être un gouvernement de solutions et de résultats, en se concentrant sur l'essentiel.
«L'Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l'action publique, à la lumière des objectifs temporels de l'agenda national de Transformation à l'horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l'essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics», informe le communiqué du conseil.
«THIAROYE 44» : RENFORCER LE ROLE DU COMITE DE COMMEMORATION DANS SES MISSIONS...
Selon la source, le Chef de l'Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du «Massacre de Thiaroye», qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Après avoir remercié et félicité tous ceux qui ont a contribué à la réussite de l'organisation de cette première commémoration, il a souligné que «Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : «Massacre de Thiaroye».
Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au Gouvernement, sa décision d'instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du «Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44». Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces Armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l'histoire du continent.
PREPARER LA TENUE DES ASSISES NATIONALES SUR LES «DAARA» POUR UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE CONSENSUELLE POUR LEUR DEVELOPPEMENT, EN 2025
Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des «Daara», le Président de la République «a demandé au Ministre de l'Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les «daara» afin de mettre en oeuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des «daara» au Sénégal».
RELANCE L'ORGANISATION DE LA JOURNEE NATIONALE DE L'ELEVAGE
Abordant la question de l'application intégrale du Code pastoral et de la relance de l'Elevage, le Chef de l'Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage de «relancer l'organisation de la Journée nationale de l'Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l'Etat et les acteurs de l'Elevage, mais également une instance inclusive d'évaluation et d'accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l'Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l'Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB)».
Enfin, évoquant la visite de travail qu'effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui Nguéma, accompagné d'une forte délégation ministérielle, le président de la République a relevé que «Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc)». Ainsi a-t-il demandé au Ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères «d'assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés».