Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a présidé mercredi une concertation réunissant les experts des États membres de l'École Africaine des Métiers de l'Architecture et de l'Urbanisme (EAMAU).
Cette institution régionale, dont le siège est basé à Lomé, Togo, joue un rôle stratégique dans la formation des professionnels de l'architecture, de l'urbanisme, et des métiers de la mobilité.
Pendant deux jours, les participants examinent plusieurs dossiers importants pour garantir le bon fonctionnement de l'établissement.
Parmi les sujets discutés figurent le budget prévisionnel pour 2025 et le rapport d'activités de l'institution.
Ces échanges visent à renforcer les acquis pédagogiques et à adapter les réformes institutionnelles pour répondre aux nouveaux défis liés aux métiers de la ville.
Dans son allocution, le ministre Kanka-Malik Natchaba a rappelé l'importance de cette rencontre pour l'avenir de l'école.
'L'EAMAU a l'âge de la maturité, avec 49 ans d'existence. Elle a besoin de consolider les acquis des parcours pédagogiques et des réformes institutionnelles pour faire face aux nouveaux enjeux de la formation des métiers de la ville', a déclaré M. Natchaba.
Depuis près de cinq décennies, l'EAMAU s'est affirmée comme une école de référence.
Cette rencontre marque une étape importante dans le processus de renforcement institutionnel de l'EAMAU. En s'appuyant sur des stratégies concertées et un soutien accru des États membres, l'école est appelée à continuer de jouer un rôle central dans le développement des compétences nécessaires pour façonner les villes africaines de demain.
Les experts ont ainsi pour mission de poser les bases d'une institution encore plus performante, au service de la formation de qualité et de l'innovation dans les métiers de la ville. Avec cet engagement renouvelé, l'EAMAU s'apprête à franchir le cap de ses 50 ans avec ambition et détermination.
L'EAMAU regroupe 14 pays membres, qui participent activement à son fonctionnement et à son développement. Parmi ces pays, on retrouve notamment le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Côte d'Ivoire et bien d'autres. Ces États partagent une vision commune de l'éducation comme levier de transformation pour répondre aux défis de l'urbanisation croissante.