La Côte d'Ivoire est en train de développer un secteur auquel on ne fait pas attention. Comme du miel qui attire les mouches, son attractivité lui vaut plusieurs rencontres de dimension internationale. Mettant le pays au coeur des intérêts de diverses origines. Communication, technologie, agriculture, petites et moyennes entreprises, industrie culturelle, industrie extractive et bien d'autres secteurs.
Les pieds ne vont pas là où le coeur n'est pas. En 2024, la Côte d'Ivoire aura été une des destinations les plus fréquentées du monde. La liste est bien longue. Celle des grandes rencontres internationales. Mais certaines méritent d'être citées. On pourrait commencer par la dernière qui s'achève aujourd'hui même. Le Salon international des ressources extractives et énergétiques (Sirexe). Pendant six jours, la Côte d'Ivoire a été un grand gisement de réflexion sur les ressources naturelles d'une part et la transition énergétique d'autre part. Une première en Afrique. Un Salon qui a battu tous les records. Plus de 300 exposants. Plus d'une trentaine de délégations ministérielles.
Plus de 15 000 professionnels et des milliers de visiteurs venant du grand public.
Ces évènements ont forcément un impact sur plusieurs aspects. Le premier est l'attractivité économique. En effet, ces événements contribuent à renforcer l'attractivité économique de la Côte d'Ivoire en mettant en valeur son potentiel et en facilitant les échanges entre les acteurs économiques locaux et internationaux. En deuxième lieu, le transfert de technologie : les salons et conférences permettent de faire connaître les dernières innovations technologiques et de favoriser le transfert de savoir-faire entre les différents acteurs. Le troisième point est la création d'emplois.
Un rendez-vous qui a mis la Côte d'Ivoire sur orbite, au lendemain de la Cop 29, tenue à Bakou, en Azerbaïdjan. Avant le Sirexe, c'était la 12e édition de la Cgeci Academy. Là aussi, les chiffres ont parlé. 27 organisations patronales, plus de 300 internationaux, fondateurs, dirigeants de grandes entreprises et de jeunes entrepreneurs. Ils se sont concentrés sur la diversification de l'économie africaine par le développement des services. Toujours dans le domaine des entreprises, mais de dimension réduite, le pays a constitué un point de ralliement. L'évènement s'est déroulé, du 21 au 23 novembre, au bord de la lagune Ébrié, avec une centaine d'experts. Il s'agit du Salon des petites et moyennes entreprises. La Côte d'Ivoire a eu l'honneur d'abriter la deuxième édition, après celle tenue, l'année dernière, à Abuja, au Nigeria. Une initiative de la coalition des petites entreprises de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Le premier vice-président de cette coalition, le docteur Moussa Élias Farakhan Diomandé, a souligné que la croissance des entreprises modestes dans la sous-région ouest-africaine doit s'appuyer sur l'intégration économique. La promotion du « Made in West Africa » des produits fabriqués dans la région doit faire partie des priorités. Au terme d'un autre grand rassemblement, à Abidjan, le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc), l'Ivoirien René Bourgoin a pris la tête de cette organisation. Bien avant, du 5 au 7 novembre 2024, se tenait le Salon international du contenu audiovisuel (Sica), au bord de la lagune Ebrié.
Il a réuni les professionnels de l'audiovisuel et du cinéma pour des conférences, des rencontres B2B et des concours de pitch, visant à développer l'industrie audiovisuelle locale et régionale. Sur la liste des grandes rencontres, il y a aussi le Forum international et salon africain des transports (Fisat). Cet événement a exploré la modernisation des systèmes de transport en Afrique, incluant des discussions sur la mobilité électrique et des expositions commerciales. Africa agri forum, une autre plateforme pour discuter des stratégies de transformation agricole en Afrique, avec des focus sur la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, s'est tenu cette année à Abidjan. Le Salon international de la robotique autonome et de l'intelligence artificielle (Sira) fait aussi partie des rendez-vous de cette année, en Côte d'Ivoire.
Cet événement a mis en avant les technologies de pointe en robotique et intelligence artificielle, abordant des thématiques comme la cybersécurité et l'internet des objets. Il a également servi de plateforme pour les chercheurs et inventeurs locaux, promouvant le «Made in Côte d'Ivoire». N'oublions pas la visite de Miss France 2024 et des candidates du concours de beauté pour le trophée 2025. En sport, on ne pourra pas passer sous silence, l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de football en janvier et février 2024. Ces évènements ont forcément un impact sur plusieurs aspects.
Le premier est l'attractivité économique. En effet, ces événements contribuent à renforcer l'attractivité économique de la Côte d'Ivoire en mettant en valeur son potentiel et en facilitant les échanges entre les acteurs économiques locaux et internationaux. En deuxième lieu, le transfert de technologie : les salons et conférences permettent de faire connaître les dernières innovations technologiques et de favoriser le transfert de savoir-faire entre les différents acteurs. Le troisième point est la création d'emplois. L'organisation de tels événements génère des emplois directs et indirects, notamment dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration, des transports et de l'artisanat. Les études indiquent d'ailleurs qu'un visiteur qui séjourne en Côte d'Ivoire dépense au moins 600 000 FCfa qui sont injectés dans l'économie ivoirienne.
Il y a, enfin, le renforcement des partenariats entre les entreprises ivoiriennes et les acteurs internationaux. Au vu du succès des événements organisés en 2024, il est probable qu'Abidjan continue d'accueillir un nombre croissant de salons et de conférences internationaux dans les années à venir. En conclusion, les salons et conférences internationaux tenus à Abidjan en 2024 ont été un succès et ont contribué à renforcer la position de la Côte d'Ivoire en tant que plaque tournante des affaires en Afrique de l'Ouest. En continuant à investir dans ce secteur, le pays pourra consolider sa croissance économique et attirer de nouveaux investissements.