Au nom du Président de la République Denis Sassou-Nguesso, la salle verte de l'ambassade de la République du Congo à Paris a servi de cadre à la cérémonie organisée pour la décoration au rang d'officier dans l'ordre du mérite congolais du général de division François-Xavier Mabin par l'ambassadeur Rodolphe Adada
Jusqu'alors reportée moult fois pour raisons d'agenda, cette cérémonie s'est tenue le jeudi 05 décembre, en présence des officiers militaires congolais et français en tenue d'apparat, de plusieurs personnalités diplomatiques et de la presse.
C'est devant ce parterre d'invités que l'attaché de défense près de l'ambassade de la République du Congo en France a lu le décret 2023-819, daté du 07 juillet de l'année dernière, et signé par le Président de la République Denis Sassou-N'Guesso, portant nomination à titre exceptionnel dans l'ordre du mérite congolais de l'officier français.
Par la suite, c'est l'ambassadeur de la République du Congo en France, au nom du chef de l'État, grand maître des ordres nationaux qui, en vertu des pouvoirs qui lui sont délégués, l'a fait officier dans l'ordre du mérite congolais le Général de division François-Xavier Mabin.
Cet officier français est né le 6 décembre 1970 à Vannes, en France. Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1990, puis sert comme chef de section au 6ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Mont-de-Marsan.
Engagé au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, il va, au fil des années, occuper divers postes dans de nombreux pays, dont la République du Congo, pays pour lequel il a été responsable de la coopération militaire durant deux ans.
À l'issue de la cérémonie, il a confié avoir été sensible à cette distinction venant du chef de l'État. Il garde le souvenir d'une franche collaboration lors de ses missions effectuées en République du Congo pour les programmes terrestres, ceux des forces navales et ceux de l'académie militaire de Brazzaville. Ce furent aussi des moments de franche collaboration avec ses homologues congolais.
De ce fait, il a expliqué avoir reçu sa médaille sous le signe de l'amitié ancienne et très forte entre la France et la République du Congo. Et, surtout, en tant que militaire, il a cité l'épisode de cette histoire commune, celle où, pendant la seconde guerre mondiale, Brazzaville était la Capitale de la France libre.
« Cela, je n'oublie pas », a-t-il confié, se souvenant que les militaires congolais et français ont combattu côte à côte, ayant dû verser leur sang pour un héritage en commun.