Le centre Akany Fialofana ex-Madcap Isotry est infesté de punaises de lit et de puces. La fondation Axian a fait don de produits de nettoyage au centre pour le début de ses actions caritatives pour les fêtes de fin d'année.
Bien que le partage et les retrouvailles soient au centre des fêtes de fin d'année, certaines personnes se sentent davantage seules et exclues pendant cette période. C'est dans ce sens que la fondation Axian organise une série d'actions pour insuffler un esprit de solidarité et de partage durant les festivités. Le coup d'envoi a été donné hier à l'Akany Fialofana ex-Madcap Isotry par une donation de produits de nettoyage, essentielle pour garantir l'hygiène au sein du centre en cette période festive.
« Nous avons effectué une descente pour constater de visu les conditions de vie des familles hébergées auprès de ce centre. C'est à ce moment-là que nous avons pu identifier leurs besoins en matière de produits de nettoyage. Des serpillères, savons, seaux, balais... ont ainsi été remis à 209 ménages sans-abris accueillis ici », selon Jessica Razakamanantsoa, Community Relations Manager du groupe Axian. D'autres actions seront encore menées dans plusieurs centres d'accueil pour apporter un réconfort concret en répondant à leurs besoins essentiels et en les aidant à traverser cette période festive dans un cadre serein et bienveillant.
Hygiène.
Le choix de ces produits de nettoyage est loin d'être fortuit. Selon Ihaga Mahery, responsable du centre Akany Fialofana, cet endroit est infesté de puces et de punaises de lit à cause de l'insalubrité. C'est la raison pour laquelle il a sollicité l'appui de la fondation Axian pour une bonne hygiène des lieux. « La forte présence de ces insectes provoque des démangeaisons et des réactions allergiques que certaines personnes hébergées dans ce centre ont du mal à supporter. Faute de lit, elles sont allongées à même le sol avec des draps sales ou des cartons, favorables à la propagation de ces parasites », témoigne-t-il. Le problème d'eau est également à l'origine de l'insalubrité des lieux. Le centre est privé d'eau potable de la Jirama, contraignant les ménages à s'approvisionner ailleurs, alors que le coût est souvent hors de portée de ces ménages vulnérables.