L'océan Indien a une histoire marquée par des luttes anti-impérialistes et des mouvements de libération nationale. Des pays comme le Mozambique, Madagascar, la Tanzanie, l'Éthiopie, le Yémen démocratique et les Seychelles ont, à divers degrés, ont choisi des voies progressistes ou socialistes pour structurer leurs sociétés. Toutefois, ces dynamiques historiques se confrontent aujourd'hui à des défis économiques et géopolitiques.
Lors du CEO Summit 2024, qui a débuté hier au Novotel Alarobia, Renaud Girard, géopoliticien et chroniqueur au Figaro, a abordé la question lors de la keynote d'ouverture intitulée « Quelle place peut gagner l'océan Indien dans le monde d'aujourd'hui ? ». Il a mis en avant trois leviers stratégiques : le multilatéralisme, le libre-échange et l'extraterritorialité.
L'Inde et la Chine représentent des opportunités stratégiques pour les entreprises de la région. Des mécanismes comme l'extraterritorialité permettent de contourner certaines barrières réglementaires et d'accéder à de nouveaux marchés. Cela peut favoriser les échanges et stimuler la croissance, à condition de renforcer la compétitivité des entreprises locales.
Pour relever ces défis, les pays de l'océan Indien doivent réinvestir dans le dialogue multilatéral et les partenariats économiques. Une stratégie reposant sur la stabilité politique et la coopération économique pourrait faire de cette région un modèle de développement durable et un acteur majeur du commerce international.