Des pêcheurs dans la région Atsimo Andrefana ont réduit l'exploitation marine. Ils ont diversifié leurs sources de revenus, pour ne plus dépendre de la pêche. C'est le cas des pêcheurs autour des Zones marines gérées localement, non officiellement reconnues comme aires protégées de Beheloke. « La mer est notre banque. On y trouve plusieurs espèces, comme le dauphin, les tortues de mer, différents types de poissons, des coquillages, une grotte.
On rencontre, aussi, ici, des baleines, quand c'est la saison. Malheureusement, elle se dégrade. Si nous avons pu pêcher jusqu'à dix kilos par jour, auparavant, actuellement, c'est à peine si nous arrivons à pêcher un kilo. Nous avons, ainsi, décidé de protéger cette réserve, en ne pêchant que les poissons à l'extérieur de la réserve », témoigne Jean Romain Alexis, chef du fokontany Besambay, hier.
Des activités génératrices de revenus ont été mises en place, dans ces zones, grâce à la subvention du projet Extension et Consolidation du Réseau des Aires Marines Protégées de Madagascar.
Plus de soixante femmes ont bénéficié de formations en couture, en tressage et en élevage de canards. Des cours d'alphabétisation pour adultes sont proposés pour renforcer les compétences et améliorer les conditions de vie de la population. En outre, des formations sur la pêche durable sont prévues pour les pêcheurs, avec un accent sur les pratiques de pêche en haute mer et l'utilisation d'équipements conformes aux normes environnementales.
En parallèle, des actions de restauration des écosystèmes marins sont également mises en oeuvre. L'objectif principal est d'assurer la gestion durable de cette zone.