Avec l'arrivée de la saison pluvieuse reviennent également les risques de glissement de terrain sur les zones en hauteur à Antananarivo. Sept quartiers sont concernés, incluant Manjakamiadana, Ambaninampamarinana, Tsarafaritra, Tsimbazaza et Faravohitra.
Des drapeaux rouges pour signaler les endroits à risque en matière de glissement de terrain et d'éboulement, sur la zone haute de la capitale. Les responsables municipaux et ceux du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) ainsi que la Croix-Rouge et les éléments du Corps de la protection civile, procèdent actuellement à l'installation de drapeaux rouges signalant les endroits à risque. Environ 500 drapeaux rouges seront ainsi placés dans sept fokontany concernés par les risques d'éboulement rocheux ou de glissement de terrain, notamment Ambohipotsy, Ambaninampamarinana, Manjakamiadana, Faravohitra, Ambavahadimitafo.
2000 personnes
Les prévisions météorologiques indiquent une probable augmentation du volume pluviométrique, engorgeant les sols. De même, une possible instabilité des blocs rocheux présents sur les hauteurs d'Antananarivo a été évoquée, laissant craindre une augmentation des risques d'éboulement. Une descente des agents du BNGRC a déjà eu lieu pour signaler l'existence du danger aux habitants des quartiers concernés, et les avertir sur la nécessité de déménager face au risque élevé. Plusieurs centaines de foyers, totalisant 2000 personnes, dont les domiciles sont situés dans les zones à haut risque, sont alors concernés.
Tragédies
Cinq cents drapeaux rouges sont prévus d'être placés sur les endroits à risque. Les occupants des maisons se trouvant dans les zones à risques devront ainsi envisager de déménager. Pour le moment, quasiment aucun d'entre eux n'a effectivement quitté leur habitation. Toutefois, ceux désirant déménager sont incités par les autorités à se signaler auprès des fokontany afin de faciliter la mise en place d'un site d'hébergement par les autorités, en cas de besoin.
On s'en rappelle, des cas d'éboulement rocheux et de glissement de terrain ont fait des victimes mortelles ces dernières années. Celui de 2019 à Tsimialonjafy figure parmi les cas les plus tragiques, ayant causé la mort de plusieurs personnes, dont trois d'une même famille : le père et ses deux enfants.