Thiès — Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Abdourahmane Diouf a présidé la signature d'un protocole d'accord, prévoyant la rétrocession en 2025 à la ville de Thiès, par l'Université Iba Der Thiam, du Palais des congrès ou Auditorium, objet de litige entre les deux institutions, a constaté l'APS.
Selon les termes de cet accord, « le palais des congrès retournera dans le patrimoine de la mairie à partir du 25 octobre 2025 ».
Depuis plus d'un an, le Palais des congrès ou Auditorium était au coeur d'une controverse très médiatisée entre la ville et l'université de Thiès, chacune réclamant le droit de propriété.
"Tout le monde connait le différend qui opposait la ville de Thiès et l'Université Iba Der Thiam autour du Palais des congrès. Même dans cette adversité autour des infrastructures, je sentais l'ambition des deux hommes qui dirigent ces institutions », a dit le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Abdourahmane Diouf.
Pour lui, le maire de Thiès a défendu les intérêts de la ville, tout comme le recteur en a fait autant pour l'université.
« Cela veut dire, a-t-il dit, que toutes ces deux personnes ont travaillé au rayonnement de leurs institutions » respectives.
Il a salué le fait que « dans cette adversité, les gens ont su rester gentlemen ».
M. Diouf a justifié son intervention, en tant que représentant de l'État et tutelle de l'université, par la volonté de trouver des solutions.
Le ministre a salué l' »esprit de collaboration, de consensus, mais également le leadership » des deux hommes, Mamadou Babacar Ndiaye et Babacar Diop, qui a abouti au règlement du différend.
Mamadou Babacar Ndiaye, recteur de l'université Iba Der Thiam estime que la ville et l'université sont condamnées à cheminer ensemble, parce qu'ayant des projets et des partenaires en commun, malgré leur malentendu autour de cette infrastructure.
Le maire de Thiès, Babacar Diop a salué l' »engagement » du ministre Abdourahmane Diouf, et son « intelligence et son leadership » qui ont « permis de rassembler les membres d'une famille qui n'auraient jamais dû se séparer".