Toubacouta — Le ministre sénégalais des Forces armées, le général Birame Diop, a souligné samedi à Toubacouta (centre), l'importance de créer des mécanismes utiles pour renforcer le travail d'équipe attendu des différentes composantes des forces de défense et de sécurité.
« Cela veut dire que nous sommes conscients d'un besoin de résilience dans la durée et aussi d'un besoin de travailler sans relâche à créer les mécanismes utiles pour renforcer le travail d'équipe attendu des différentes composantes des forces de défense et de sécurité », a-t-il indiqué.
Le général Birame Diop présidait la cérémonie de clôture de la manoeuvre nationale » Saloum 2024" au centre d'entraînement tactique, capitaine Abdoulaye Ngom de Toubacouta. La manoeuvre »Saloum 2024 » a été lancée le 2 décembre dernier dans les régions de Fatick et Kaolack.
Une démonstration tactique, une prise d'armes et l'inauguration des travaux de réfection de l'école primaire de Taïba Nemanding, réalisée par les Armées dans le cadre de leurs actions civilo-militaires, ont marqué la journée de clôture.
» Depuis 2018, nous organisons des manoeuvres nationales tous les deux ans. L'objectif est de tester les capacités de nos forces de défense et de sécurité en termes d'équipements, de les évaluer, mais aussi mettre en oeuvre le concept d'emploi », a expliqué le général Diop.
Il ajoute que »c'est une manière pour les Armées, de profiter des opérations qui sont menées pour se familiariser avec le terrain, cela permet, le jour où il y aura une crise qu'on sache comment manoeuvrer ».
» Nous testons nos capacités d'anticipation pour ne pas être surpris en cas de crise réelle », a encore souligné le ministre des Forces armées. Il estime que « quel que soit le niveau de préparation et d'opérabilité, nous ne pourrons jamais répondre de manière efficace au crise, si nous n'avons pas le soutien des populations qui, très souvent ont la bonne information ».
La manoeuvre nationale » Saloum 2024" s'est déroulée sur la période du 2 au 7 décembre dans la zone militaire n°3. Cette année, les activités civilo-militaires, ont permis de consulter et soigner plus 1.307 personnes, a-t-on appris.