Dans un débat national houleux, plusieurs personnalités camerounaises ont réagi au récent rapport de la chambre des comptes, révélant des tensions profondes autour de la gestion budgétaire du gouvernement.
Jean Bahebeck, intervenant sur Équinoxe TV, a notamment soulevé des questions critiques concernant l'application de l'article 66 et la transparence financière. Selon lui, les gestionnaires s'engraissent sans déclarer, tandis que le contribuable moyen peine à joindre les deux bouts.
Denis Omgba, sur Cam 10 Télévision, défend une approche plus nuancée. Il souligne l'investissement de près de 500 milliards dans l'enseignement supérieur et la recherche, appelant à une vision holistique du budget étatique.
Timothée Essomba pointe du doigt le décalage entre les priorités gouvernementales et les besoins réels de la population. Il souligne que le Cameroun compte 10 millions de pauvres et questionne l'absence de projets de lutte contre la pauvreté.
Dieudonné Essomba enfonce le clou en expliquant que l'État est contraint de "sacrifier" les populations pour répondre aux enjeux macroéconomiques, privilégiant les impératifs économiques aux besoins directs des citoyens.
Le rapport de la chambre des comptes, selon Jeune Afrique, "accablerait le gouvernement", alimentant ce débat crucial sur la gestion des ressources publiques.