Le Congolais Florent Ibenge, entraîneur du Hilal AC, s'est soumis aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse organisée la veille du match contre le Tout Puissant Mazembé à Nouakchott.
Après avoir remporté leur dernière rencontre contre les Young Africans sur le score de 2-0, les Soudanais abordent leur match contre le TPM avec une grande confiance en eux. "Nous avons envie d'être à la première ou à la seconde place. Au départ, on n'est pas favori du groupe, mais il y en a qui sont favoris et nous, on a envie d'aller en quart de finale", a lancé le tacticien. Un discours qui démontre une ambition mesurée mais déterminée. Florent Ibengé sait que son équipe n'est pas perçue comme la favorite dans un groupe aussi relevé, mais il s'appuie sur la dynamique positive de leur dernière victoire pour insuffler une mentalité combative à ses joueurs.
Avec une approche réaliste et stratégique, l'entraîneur congolais ne sous-estime pas la qualité de l'adversaire, le Tout Puissant Mazembe, un géant du football africain et ancien club qu'il connaît bien. "Le TPM est une équipe expérimentée avec une histoire riche. Nous devons rester concentrés et ne rien lâcher jusqu'au coup de sifflet final", a-t-il ajouté.
Ibengé a également mis en avant ce qu'il appelle "la politique de l'écureuil", une stratégie pragmatique adaptée aux exigences des phases de groupe : "Si nous ne pouvons pas prendre les trois points, il faut en prendre un. Nous ne voulons pas perdre de points." Une philosophie qui reflète son sens de la gestion des risques, en privilégiant l'accumulation progressive de points pour rester dans la course à la qualification.
Ce discours reflète l'état d'esprit de son équipe, qui semble prête à relever le défi et à bousculer la hiérarchie du groupe. Cette rencontre à Nouakchott, sur un terrain neutre, pourrait représenter une opportunité idéale pour le Hilal AC de continuer à surprendre et de se rapprocher de ses ambitions de qualification pour les quarts de finale.