- Le chef de l'opposition ghanéenne, John Mahama, s'est assuré la victoire lors de l'élection présidentielle du 7 décembre.
- Il a obtenu 57,6 % des voix dans les trois quarts des circonscriptions.
- Son principal adversaire, le vice-président Mahamudu Bawumia, du Nouveau parti patriotique (NPP) au pouvoir, a concédé sa défaite tôt dimanche.
Le leader de l'opposition ghanéenne, John Mahama, s'est assuré la victoire à l'élection présidentielle du 7 décembre avec 57,6 % des voix dans les trois quarts des circonscriptions.
Son principal adversaire, le vice-président Mahamudu Bawumia, du Nouveau parti patriotique (NPP) au pouvoir, a concédé sa victoire tôt dimanche, reconnaissant le mécontentement des électeurs face à la gestion de l'économie par le gouvernement.
M. Mahama, 65 ans, qui a été président de 2012 à 2017, s'est présenté sur un programme promettant la reprise économique, la création d'emplois, des réductions d'impôts et la facilité de faire des affaires. Sa victoire reflète la frustration du public face à la pire crise du coût de la vie que le pays ait connue depuis une génération et ouvre la voie à une nouvelle administration chargée de relever les défis économiques du Ghana.
Points clés à retenir
La victoire de Mahama souligne une tendance plus large à la victoire de l'opposition dans le monde entier, dans un contexte de crise économique. Les élections au Ghana, qui se sont déroulées pacifiquement malgré l'instabilité régionale, sont le signe d'une transition démocratique façonnée par les exigences des électeurs en matière de responsabilité économique. Son parti ayant également obtenu la majorité parlementaire, M. Mahama doit faire face à de grandes attentes pour stabiliser l'une des principales économies d'Afrique de l'Ouest, en s'attaquant à l'inflation et aux problèmes de gouvernance, tout en naviguant dans un paysage économique mondial difficile.