A l'instar des dix commandements de la Bible, les dix principes régissant la campagne électorale ne sont peu ou prou respectés surtout en ces derniers jours de propagande.
Campagne moche
Les candidats aux élections municipales et communales ne se font pas de cadeau à deux semaines de Noël où chacun espère trouver l'écharpe « blanc, rouge, vert » du maire au bas du sapin. A cette fin, tous les moyens sont bons même s'ils s'avèrent parfois mauvais. Le principe d' « équité et égalité des chances entre tous les candidats » prévu dans le code électoral sont plus que de vains mots pour ne pas dire vingt maux. C'est comme les promesses électorales qui n'engagent que ceux qui les écoutent mais pas leurs auteurs.
« La transparence des sources de financement des campagnes électorales et de l'utilisation des fonds y affectés » reste également un voeu pieux. Il en est de même du « respect de l'intégrité physique, de l'honneur et de la dignité des candidats et des électeurs » ainsi que le « respect de l'intégrité de vie privée et des données personnelles des candidats ». Deux candidats en vue à la mairie de la capitale pour ne pas citer leurs noms ni leurs numéros transgressent le 7ème et le 8ème commandement posés mais rarement imposés par la loi des hommes, en se rendant coup pour coup.
L'une reproche à l'autre de se réfugier derrière le nom de « dada ». Et l'autre accuse l'une de s'abriter sous le parapluie « orange ». Ce qui n'est pas sans rappeler des scènes de querelle entre enfants avec des propos du genre « t'es pas beau » ou « t'es pas belle ». Une campagne au ras-des-pâquerettes que les électeurs et les électrices sauf peut-être les leurs, trouvent peu séduisante voire ...moche.