Alger — Une réunion-débat rassemblant le ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Sid Ali Zerrouki, et ses homologues africains à l'occasion de la célébration de la Journée africaine des télécommunications, a été organisée samedi à Alger, indique un communiqué du ministère.
La réunion a vu la participation du ministre des technologies de la Communication de la République tunisienne, Sofiane Hemissi, du ministre de la transformation numérique et de la modernisation de l'administration de la République islamique de Mauritanie, Ahmed Salem Bada, du ministre des postes, des télécommunications, de l'économie numérique et de la transparence de l'Union des Comores, Oumouri M'madi Hassani, du ministre des postes, des télécommunications et de l'économie numérique de la République du Congo, Léon Juste Ibombo, outre la participation de la Haut-commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud.
Le ministre a évoqué le slogan choisi par l'UAT pour cette année, à savoir "Accélérer l'adoption de l'intelligence artificielle en Afrique à travers les politiques et l'innovation au service du développement durable", soulignant l'importance que l'Algérie accorde à cette question.
De leur côté, "les participants au panel ministériel ont relevé l'importance de l'intelligence artificielle dans le développement économique et social du continent", soulignant la nécessité "d'élaborer des stratégies nationales dans ce domaine, en veillant à aligner les efforts et les cadres stratégiques de l'Union africaine et des initiatives mondiales pour garantir une utilisation harmonieuse et efficace de cette technologie".
Les discussions ont porté sur "la nécessité d'investir dans des infrastructures numériques solides, de développer les compétences locales en matière d'intelligence artificielle, et de renforcer la coordination entre les acteurs publics et privés pour intégrer les applications d'intelligence artificielle dans la gestion des services publics et dans des domaines tels que la santé, l'éducation, et autres, en sus de l'amélioration de l'efficacité, de l'accès et de la qualité de ces services essentiels pour les citoyens".
Cet événement était "l'occasion de mettre en lumière l'importance de l'engagement des gouvernements africains à mettre en place un cadre législatif et réglementaire approprié pour l'application de l'intelligence artificielle, garantissant un développement équilibré et éthique de cette technologie".