Afrique: Violences coupe CAF au stade Abdoulaye Wade à Diamniadio - Le Jaraaf et l'USM s'accusent, le CAF ouvre une enquête

10 Décembre 2024

Les incidents survenus ce dimanche 8 décembre, au stade Abdoulaye Wade lors du match Jaraaf-USM Alger comptant pour la deuxième journée des phases de poules de la Coupe de la CAF ont interpelé la Confédération africaine de football. Après les communiqués des deux clubs dans lesquels ils se défendent, se rejettent chacun la responsabilité des scènes de violence et annonçant des plaintes, l'instance dirigeante du football africain a également réagi à travers son communiqué en transférant l'affaire aux instances compétentes afin qu'une analyse approfondie et des investigations complémentaires puissent être menées.

Après les incidents qui se sont produits ce dimanche 8 décembre au stade Abdoulaye Wade lors du match de la rencontre la 2e journée la CAF opposant l'ASC Jaraaf à l'USM Alger (USMA), la confédération africaine de football a réagi en transférant l'affaire aux instances compétentes afin qu'une analyse approfondie et des investigations complémentaires puissent être menées.

L'instance dirigeante du football a assuré qu'elle mettra tout en oeuvre pour clarifier les circonstances et prendre les mesures appropriées si nécessaire. Si les détails de l'incident n'ont pas encore été communiqués par la CAF, il reste que ces tensions trouvent leur origine dans l'usage de fumigènes allumés par les supporters de l'USM.

Les Algérois parlent « d'agression »

La situation s'est ainsi envenimée lorsque de nouveaux fumigènes sont allumés, contraignant les forces de l'ordre à intervenir de nouveau. Face à ce qu'il qualifie « d'agression » la direction de l'USM Alger n'avait pas tardé de publier un communiqué condamnant fermement ces actes, saisissant la Confédération africaine de football (CAF), tout en réclamant que des mesures rapides et appropriées soient prises.

« La direction de l'USM Alger exprime son vif mécontentement face à ce qui s'est passé après la fin de notre match contre le club sénégalais de Jaraaf, car la fin du match a été marquée par des événements malheureux représentés par des supporters du club de Jaraaf qui ont pris d'assaut les tribunes et le terrain, ce qui conduit à des attaques physiques de gravité variable contre nos joueurs et les supporters de notre équipe... La direction de l'USMA condamne fermement ces agissements antisportifs, et appelle les autorités concernées à prendre les mesures nécessaires pour que les responsables de ces comportements incompatibles avec les valeurs et la morale du sport soient tenus pour responsables », se défend-t-il.

Le Jaraaf accuse l'USM de « violence et de défiance »

L'Asc Jaraaf n'a pas manqué apporter une clarification et publié sur sa page officielle Facebook, un communiqué pour livrer sa version et apporté des clarifications. « Dès le coup d'envoi, ils ont déployé leur banderole et allumé des fumigènes, qu'ils avaient préalablement dissimulés dans des béquilles, leur permettant ainsi de déjouer les contrôles de sécurité. Il s'en est suivi une situation de défiance et d'insultes à l'encontre des forces de sécurité, qui a perduré jusqu'à la fin du match. Au coup de sifflet final, le même état d'esprit - violence, défiance et chahuts - a prévalu, obligeant les forces de sécurité à encadrer ces supporters pour qu'ils quittent le stade en toute quiétude. Non contents de cet état d'esprit, ils ont déclenché une bagarre contre les forces et l'ordre », se défend le club « Vert et Blanc » précisant que ses supporters ont également été pris pour cible.

Sur ce, le club « vert et Blanc » n'exclut pas, selon Youssou Dial président de la section football, de porter plainte contre le club algérien. « Ceux qui étaient au stade ont vu que les 150 supporters de l'USM Alger n'ont pas respecter les consignes et l'emplacement qui leur était réservé. Ils se sont battus avec les forces de l'ordre. Tout le monde a vu ces images et cela s'est poursuit durant le match. Il y a même des Forces de l'ordre qui ont été blessés. Dans ces cas c'est normal que la CAF ouvre son enquête. On va en discuter avec nos conseillers », précise-t-il.

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