Au Sénégal, deux millions de foyers améliorés ont été distribués. L'annonce est de la directrice du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, au ministère de l'environnement et de la transition écologique. Mme Madeleine Diouf Sarr, s'exprimait hier, lundi 9 décembre lors d'un atelier de partage des expériences du programme « Promotion d'une cuisine respectueuse du climat : Kenya et Sénégal ».
Un atelier de partage des expériences du programme « Promotion d'une cuisine respectueuse du climat ; Kenya et Sénégal » EnDev/FVC a réuni hier, à Dakar, plusieurs acteurs et partenaires techniques et financiers. Financé par le ministère allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et cofinancé par le Fonds verts pour le climat (FVC) avec une contribution des Etats du Kenya et du Sénégal, ce programme vise à faire un changement d'échelle avec les foyers améliorés. Il s'agit du premier programme que le Sénégal a décroché sur le Fonds vert Climat en matière d'atténuation des gaz à effet de serre (GES) d'un montant qui tourne autour de plus 22 millions d'euros. L'objectif selon la directrice du changement climatique et de la transition écologique et des financements verts « c'est changé de façon de faire. C'est vraiment créée toute une filière de foyers améliorés au Sénégal, parce que c'est un produit qui est nécessaire pour lutter contre les changements climatiques, c'est un produit qui est utile pour faire face à la santé des femmes dans les ménages. »
Se fixant comme objectif d'atteindre huit millions entre 2010 et 2030, ce projet enregistre aujourd'hui, des millions de foyers améliorés distribués par les entités d'exécution à travers le Sénégal. Selon la directrice du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, « L'objectif de d'aller entre 2010 et 2030 à huit millions de foyers qui sont distribués au Sénégal. Nous sommes aujourd'hui, à l'horizon de deux millions qui sont distribués. »
Un objectif atteint, relève Mme Sarr, qui magnifie une collaboration d'ingénierie entre les ONG, les partenaires financiers mais également les collectivités territoriales, les organisations de femmes et les chambres de métiers...
Quant à la méthode utilisée dans la distribution de ces produits, à travers le territoire national, renseigne Abdoulaye Cissé directeur Enda Ecopop, « Quand on a démarré le projet, les trois entités ont couvert l'ensemble des 14 régions du Sénégal. Donc, chaque entité avait pour mission dans sa région d'intervention de pouvoir assurer que les collectivités locales, les villages les plus reculés, soient couverts », a fait savoir le directeur de Enda Ecocop.
Dans sa mise en oeuvre, ce programmé a aussi développé beaucoup d'emplois, selon le directeur de Enda Ecopop. Et M. Cissé de déclarer : « Au minimum chaque entité d'exécution a créé plus 3000 emplois. Donc rien que pour la filière distribution, si on prend les trois entités de distribution au moins plus de 10000 emplois. »