À New York, au siège des Nations unies, Bintou Keita, la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC, a présenté le rapport de la Monusco devant le conseil de sécurité des Nations unies. Elle a notamment salué les progrès récents dans le cadre du processus de Luanda.
La représentante spéciale du secrétaire général en RDC, Bintou Keita, a d'abord énuméré les progrès et les victoires. Parmi celles-ci, la signature de l'accord entre l'Angola et la Monusco pour renforcer le mécanisme qui doit vérifier la bonne application du cessez-le-feu signé le 4 août dernier ; ou la sécurisation des cultures de 40 terrains agricoles différents dans le programme Security Harvest.
Mais surtout, la cheffe de la Monusco s'est félicitée de la probable prochaine étape de la médiation vers une stabilisation de l'Est de la RDC et des Grands lacs, dans cinq jours. « L'Angola a annoncé un sommet avec les chefs d'État de la RDC et de l'Angola le 15 décembre à Luanda (...) Je félicite la médiation angolaise pour ses efforts inlassables et réitère la pleine disponibilité des Nations unies à poursuivre leur appui ».
Pour autant, la représentante de l'ONU en RDC a raconté comment la situation sécuritaire en Ituri et au Nord-Kivu restait préoccupante à cause de la forte présence du M23, soutenu par Kigali et qui n'a toujours pas signé le cessez-le-feu. Pour mieux protéger les civils, Bintou Keita a demandé à ce que les hommes de la Monusco aient une liberté de mouvements.