Un directeur d'école primaire publique a perdu son fils âgé de 4 ans dans un naufrage survenu dans le district de Maroantsetra. Un bébé de quatre mois a également péri.
Un grave accident s'est produit dans le fleuve d'Antenambalana, lorsqu'un canot transporteur de passagers reliant Antakotako à Maroantsetra a coulé, vendredi. Le naufrage a causé la mort de deux jeunes enfants : un garçon de 4 ans, fils du directeur d'une école primaire publique, et une nouveau-née âgée d'à peine quatre mois.
Selon les autorités locales, une panne mécanique du moteur hors-bord, aggravée par une surcharge du canot, a été à l'origine du drame.
Si l'on s'en tient au récit effroyable des rescapés, ils ont glissé paisiblement sur le fleuve, entourés de paysages verdoyants. Ils profitaient alors de la tranquillité de la nature lorsque, soudain, un bruit sourd provenant de l'arrière a retenti. Le moteur a cessé de ronronner.
Plongé
Un frisson d'inquiétude a parcouru l'air. Tout le monde à bord a regardé autour de lui, perplexe, alors que l'embarcation commençait à tanguer. Le courant est devenu violent, et avant même que chacun puisse réagir, la pirogue s'est penchée sur le côté. L'eau s'est engouffrée. En un instant, le canot s'est renversé et a plongé ses occupants dans l'eau fraîche et vive du fleuve.
La surprise a laissé place à une montée d'adrénaline. Les victimes ont lutté pour remonter à la surface. Certaines ont entendu les cris de leurs compagnons, mêlés à l'écho des rives. Les adultes ont compris qu'il fallait nager vers la berge. Malheureusement, ils n'ont pas pu sauver tous les enfants, et deux d'entre eux se sont noyés.
La nature, si sereine quelques instants auparavant, s'est transformée en un défi à surmonter. Finalement, le piroguier et ses voyageurs ont réussi à atteindre la rive. Ils se sont retournés pour voir le canot sombrer lentement, avant d'être récupéré par le fokonolona venu à leur secours.
La brigade de la Gendarmerie nationale de Maroantsetra a été alertée par le maire par intérim de la commune rurale d'Antakotako. Deux de ses hommes, accompagnés d'un médecin légiste, se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constatations et ouvrir une enquête. À leur arrivée, les corps des victimes ont été déjà transportés à leur foyer respectif.