La ministre de l'Égalité des genres, Arianne Navarre-Marie, a été interrogée par la députée Anabelle Savabaddy sur l'assistance fournie par son ministère à la suite de l'assassinat présumé d'un bébé de 18 mois, survenu le 25 novembre. Selon la ministre, le cas avait été signalé à la police par la mère le jour même du drame, après avoir constaté que l'enfant ne réagissait plus. Une offre d'assistance psychologique a été proposée au seul membre de la famille vivant à Maurice, l'oncle maternel, dès le 27 novembre. Toutefois, ce dernier a décliné cette aide. La mère de la fillette, actuellement en détention provisoire, n'a bénéficié d'aucune assistance.
Le père, qui réside à Rodrigues, a également refusé l'accompagnement psychologique proposé par un psychologue affecté à la Child Development Unit de l'île. Malgré ces refus, la ministre a assuré que son ministère maintenait un suivi étroit pour apporter une éventuelle future assistance à la famille. La ministre Navarre-Marie a indiqué qu'une réunion avec le commissaire de police et plusieurs unités concernées avait eu lieu le 5 décembre. L'objectif était de réviser les protocoles existants et de renforcer la collaboration entre les institutions afin de mieux protéger les femmes et les enfants dans des situations similaires.
La députée Savabaddy a ajouté que ce cas tragique avait également permis de révéler des éléments troublants : un autre enfant de la famille était décédé en septembre. La ministre a indiqué que l'autopsie réalisée par le médecin légiste, le Dr Maxwell Monvoisin, le 24 septembre, avait conclu à une mort naturelle liée à une crise d'épilepsie. Le député Farhad Aumeer a voulu savoir si la ministre était satisfaite des conclusions du rapport d'autopsie. Elle a admis ne pas en avoir personnellement pris connaissance.