Mbour — La ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, a souligné lundi à Mbour (Ouest), l'importance de mettre en place des corridors portuaires et routiers, pour assurer une bonne connectivité dans le transport entre les sites portuaires et les voies routières pour mieux booster le développement économique du pays.
« Le développement économique ne peut se faire que par la mise en place d'un système de corridors pour relier les sites portuaires aux voies routières et ferroviaires. Cela va nous permettre d'atteindre nos objectifs en matière économique. C'est tout l'enjeu que représente une bonne connectivité entre les ports », a dit la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.
Fatou Diouf estime que la mobilité et l'accessibilité constituent des caractéristiques d'un pays compétitif sur le plan économique.
Elle présidait, à Pointe Sarène (Mbour), l'ouverture d'un atelier sur le développement durable des corridors au Sénégal, organisé par le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).
Ce séminaire vise à garantir qu'une marchandise puisse quitter le Sénégal, passer par le port, traverser l'ensemble du pays, à destination des pays voisins, « en toute efficacité et en toute sécurité, grâce à une bonne connectivité qui repose sur les corridors », a indiqué Fatou Diouf.
« Le Sénégal, du fait de sa position géographique stratégique, dispose d'un potentiel immense pour devenir un hub maritime en Afrique de l'Ouest », a dit la ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.
« Cela, a-t-elle poursuivi, ne peut se réaliser sans une gestion intelligente des voies qui le relient au reste du monde".
« Avec des corridors de transport qui relient nos ports aux marchés nationaux et internationaux, nous avons une opportunité unique de renforcer notre position, en tant que plaque tournante commerciale en Afrique de l'Ouest », a relevé Fatou Diouf.
Elle a magnifié le rôle que joue le COSEC dans cette dynamique.