Les médecins qui ont passé avec succès le concours national de résidanat, mais dont le résultat ne leur a pas permis d'obtenir la spécialité de leur choix et qui se sont engagés à exercer pendant une période de cinq ans dans les régions intérieures à condition de pouvoir exercer dans la spécialité qu'ils désirent pourront se voir refuser la possibilité d'aller travailler en France.
Ceux, en effet, qui ont pu choisir la spécialité de leur choix, mais qui n'ont pas honoré leur engagement vis-à-vis de l'État d'exercer pendant une période de cinq ans dans les régions intérieures, souffrant de la pénurie de la médecine de spécialité pourront dans un futur proche se voir refuser le départ à l'étranger, notamment en France pour accéder à des postes d'emploi dans le domaine médical, a relevé Dr.Nizar Laadhari, Secrétaire Général du Conseil National de l'Ordre des Médecins, sur les ondes d'une radio privée.
Ce dernier a expliqué que le Conseil National de l'Ordre des Médecins ne peut pas apporter son soutien à des médecins qui n'ont pas honoré leur engagement vis-à-vis de l'Etat. Les décisions et les mesures qui seront prises dans ce sens contribueront à restreindre les départs massifs des compétences tunisiennes à l'étranger, notamment dans les spécialités médicale, paramédicale.
Il y a lieu de rappeler que les ingénieurs et les médecins figurent en haut du classement du nombre le plus élevé des compétences qui quittent le pays, après de longues études, pour aller exercer à l'étranger, principalement en Allemagne et en France. D'après les derniers chiffres sur ce sujet, près de 1.400 médecins quittent chaque année la Tunisie pour aller exercer à l'étranger.