Malanje (Angola) — Six cent trente-trois cas de violence domestique ont été enregistrés cette année à Malanje, ce qui représente une réduction de 133 cas par rapport à 2023, a déclaré mercredi, la cheffe du département provincial de la famille et de l'égalité des sexes, Domingas da Silva Gonçalves.
Intervenant à l'occasion des 16 jours d'activisme pour la fin de la violence contre les femmes et les filles, qui se déroulent depuis le 25 novembre, la responsable a précisé que parmi les crimes, on distingue la violence psychologique, les menaces de mort, non-fourniture de nourriture, l'abandon familial et le déni de paternité.
La Cheffe a précisé que la tranche d'âge des victimes les plus touchées se situe au-dessus de 20 ans, raison pour laquelle le bureau provincial de l'action, famille et égalité des genres mène des actions de sensibilisation pour mettre fin à ces phénomènes.
Domingas da Silva Gonçalves a expliqué que l'institution travaillait à impliquer la société civile et les familles dans la lutte contre la violence domestique, mais aussi contre d'autres maux qui touchent principalement les femmes.
La responsable a rappelé que la violence domestique provoquait de nombreuses conséquences dans la vie conjugale et familiale, y compris les séparations des couples.
La campagne provinciale des 16 jours d'activisme pour la fin de la violence contre la femme et la fille, se déroule sous le slogan "Unissons-nous pour mettre fin à la violence contre la femme" et prévoie pour ce mercredi, un débat radiophonique sur "Le rôle de la jeune dans la lutte contre la violence fondée sur le sexe.
La journée vise à sensibiliser les familles, afin de s'unir contre la violence domestique et la promotion des droits humains.