Guinée: Cas des médias fermés - « ..il faut checher à rétablir les citoyens », sollicite Sékou Jamal Pendessa

11 Décembre 2024

Ce mercredi 11 décembre 2024, Le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa était l'invité dans l'émission Grand Angle de la Radio Diffusion Télévision Guinéenne (RTG).

Le débat portait sur le cas des médias fermés, mais également le cas du kidnapping de l'administrateur général du site d'informations lerevelateur224.com, Habib Marouane Camara. Dans ces propos, le syndicaliste a affirmé que personne ne pourra dire que tout est rose au sein de la corporation.

Ce leader syndical a précisé qu'ils n'ont pas manqué d'évoqué le cas du journaliste Kidnappé lors de leur rencontre avec le Premier ministre, Amadou Oury Bah.

<< Nous nous sommes dit personne ne peut dire qu'au sein d'une corporation tout est rose, il peut y avoir des problèmes. Quand nous sommes partis la semaine passée rencontré le Premier ministre, nous n'avons pas manqué d'évoqué le cas du journaliste Kidnappé. Personne ne peut nier qu'il n'y a pas de dérapages, mais la Haute Autorité de la Communication (HAC) a des mécanismes pour sanctionner ceux-là qui se sentent aussi misent en cause. Parce qu'ils peuvent venir demander le droit de réponse, et ils pouvaient passé par le syndicat également, parce que beaucoup passent par nous pour résoudre les problèmes. Pour preuve, quand ça réussi, vous n'entendez rien >>, a indiqué le syndicaliste.

Poursuivant, il a fait savoir que suite à cette fermeture des médias, ils ont des situations qu'ils ne peuvent pas expliquer à la presse.

<< Pour les médias, d'abord nous avons rappelé le combat que le PM a mené en tant que membre fondateur de l'Organisation Guinéenne de Défense des Droits Humains (OGDH), parce qu'il faisait parti de ceux-là qui ont mené le combat qui a abouti à la libéralisation des ondes en République de Guinée, donc à la création des télés et radios privées. Aujourd'hui, ces médias sont en train de souffrir, la liberté de la presse est atteinte, les droits des citoyens que les gouvernants sont en train de servir est atteint. Donc, il faut checher à rétablir les citoyens. Mais pire encore, il y a près de mille (1.000) pères et mères de familles qui sont contraints au chômage. Nous avons des situations que nous ne pouvons pas expliquer dans les médias >>, a-t-il souligné.

Il clôt ces propos en espérant que le Président Général Mamadi Doumbouya pourra profiter de son adresse à la nation pour le nouvel an pour annoncer l'ouverture des médias fermés.

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