Les données chiffrées sur le nombre de touristes venus visiter Madagascar sont irrégulières. De récentes estimations officielles attestent cette inconstance. « De janvier à novembre 2024, Madagascar a accueilli deux cent trente-deux mille touristes», d'après les données du ministère du Tourisme et de l'Artisanat.
En novembre 2024, Madagascar a accueilli quelque vingt-six mille touristes. Ce chiffre dépasse pour la première fois le niveau de 2019, année de référence, où vingt-quatre mille touristes avaient été accueillis dans le pays. Le 20 mars 2020, face à la propagation du coronavirus à travers le monde, Madagascar a fermé ses frontières aériennes. L'afflux touristique a été réduit presque à néant à cause des transports aériens cloués au sol, ici comme ailleurs.
D'où la déduction objective selon laquelle « depuis le début de l'année, la fréquentation touristique à Madagascar suit une courbe ascendante, bien que le nombre d'arrivées de touristes soit encore en dessous du niveau de 2019, une année de tous les espoirs. L'amélioration de l'offre de transport aérien, axe-clé de la Feuille de Route du secteur privé du tourisme pour développer la destination à court, moyen et long terme, a conduit à ce résultat. Au cours du dernier trimestre de l'année, une nette augmentation significative de la fréquence des vols vers Nosy Be a été notée. Pour le moment, la destination Madagascar est desservie par douze compagnies aériennes. »
Pour atteindre le million de visiteurs étrangers en 2028, en une année, et non pas un décompte cumulé, il faudra, selon les prévisions les plus pragmatiques, avoir à disposition quarante mille sièges dans les avions desservant le long-courrier et la construction d'au moins onze mille chambres de bonne tenue. Un challenge à... cinq étoiles.