Luanda — Les recettes du secteur non pétrolier se sont élevées, de janvier à novembre de cette année, à 3,206 milliards de kwanzas, ce qui représente 56,1% du montant global qui sera perçu par l'État cette année, selon l'Administration générale des impôts (AGT).
C'est ce qu'a annoncé mercredi, à Luanda, le directeur de Grands Contribuables, Pedro Marques, lors de la rencontre méthodologique avec la classe d'affaires, une initiative organisée dans le cadre des célébrations du 10ème anniversaire de l'AGT, qui aura lieu le 15 (dimanche) ce mois.
Selon la source, le résultat obtenu reflète l'efficacité dans la collecte des impôts, ce qui réduit l'impact de la dépendance du pays aux revenus du secteur pétrolier.
Dans une interview à la presse, il a considéré le montant collecté comme une étape importante pour les objectifs fiscaux du Gouvernement, qui s'efforce d'élargir l'assiette fiscale et de stimuler des secteurs tels que l'agriculture, le commerce, l'industrie et les services.
Le responsable a également souligné que la direction des Grands Contribuables contrôle au moins 420 contribuables, y compris ceux du secteur pétrolier et bancaire.
D'autre part, Pedro Marques a reconnu que la fiscalité électronique, y compris le « commerce électronique », progresse encore lentement, même si les entreprises respectent scrupuleusement leurs obligations fiscales.
À son tour, l'administrateur de l'AGT, Tiago dos Santos, a mentionné que seules cinq entreprises sont enregistrées dans le commerce électronique, soulignant la nécessité de s'adapter aux nouvelles technologies pour être compétitif sur un marché de plus en plus mondialisé.
Concernant les gros contribuables, il a indiqué que l'AGT a déjà dépassé la barre des 15 milliards de kwanzas de recettes fiscales.
Au cours de la rencontre méthodologique, les participants ont discuté de sujets tels que "Dynamique du commerce électronique et fiscalité à la lumière de la législation angolaise", "Sauvegarde des garanties des contribuables dans les phases de grâce et judiciaire" et "Modernisation du processus de dédouanement et responsabilité des intervenants".
Les participants ont également souligné l'importance de moderniser les processus fiscaux et de renforcer les relations entre l'AGT et les gros contribuables pour garantir le respect des objectifs fiscaux et promouvoir le développement durable du pays.