Pretoria — L'environnement des affaires entre les entreprises angolaises et sud-africaines s'est considérablement amélioré, a reconnu mercredi, à Pretoria, le président du Conseil d'administration de l'Agence d'investissement privé et de promotion des exportations d'Angola (AIPEX), Arlindo das Chagas Rangel.
Se confiant à la presse, à l'occasion du Forum d'Affaires entre l'Angola et l'Afrique du Sud, qui se déroule mercredi dans le cadre de la visite d'État du Président de la République, João Lourenço, il a précisé que dans le cadre de la coopération avec ce pays, les autorités angolaises fournissent une assistance aux investisseurs étrangers.
Par ailleurs, le Chef de l'État angolais, João Lourenço, qui se trouve en Afrique du Sud depuis mercredi, sera l'un des principaux intervenants de l'événement, auquel participeront plusieurs hommes d'affaires sud-africains.
Selon Arlindo das Chagas Rangel, l'environnement des affaires en Angola s'améliore continuellement.
"Nous prenons des mesures et développons des actions pour améliorer l'environnement des affaires", a-t-il précisé.
Interrogé sur le volume des investissements sud-africains en Angola, il a expliqué que de 2020 à 2023, dix projets sud-africains ont été enregistrés dans le pays, totalisant 23 millions et demi de dollars américains, liés aux secteurs des services, du commerce, de l'industrie et de l'agriculture.
Les relations de coopération entre l'Angola et l'Afrique du Sud reposent sur de solides bases historiques et stratégiques, dérivées du soutien mutuel pendant les périodes de lutte pour l'indépendance et contre l'apartheid.
Actuellement, les deux pays entretiennent un partenariat qui couvre des domaines tels que l'économie, la politique, la sécurité régionale et la culture.
La coopération vise à intensifier les échanges commerciaux et les investissements mutuels, l'Afrique du Sud étant l'un des plus grands partenaires commerciaux de l'Angola dans la région, avec des intérêts dans des secteurs tels que l'exploitation minière, l'électricité, les infrastructures et l'agriculture.
Récemment, des initiatives telles que l'utilisation des monnaies locales dans le commerce bilatéral et la création de mécanismes d'assurance-crédit pour faciliter les affaires ont été discutées.