Luanda — Le Chef de l'État angolais, João Lourenço, a proposé jeudi, à Pretoria, une analyse technique et une évaluation, dans les plus brefs délais, de tous les accords signés entre l'Angola et l'Afrique du Sud, afin de les rendre fonctionnels, plus efficaces et fondamentaux pour le renforcement de la coopération.
Le Président angolais s'exprimait lors de l'ouverture des discussions officielles entre les Gouvernements des deux pays, dans le cadre de sa visite d'État dans la patrie de Nelson Mandela, visant à renforcer la coopération.
Dans ce contexte, il a souligné la nécessité pour les parties de continuer à mettre en oeuvre l'accord entre les deux gouvernements sur la création d'une Commission binationale, qui devait tenir sa première session à Luanda en 2019, mais qui, pour diverses raisons, n'a jamais eu lieu, proposant ainsi qu'elle se tienne au cours du premier semestre 2025, à Luanda.
Le Président João Lourenço a déclaré qu'il était également nécessaire d'organiser des réunions plus fréquentes de la Commission de coopération bilatérale afin de stimuler la coopération économique et les échanges commerciaux entre l'Angola et l'Afrique du Sud dans des secteurs importants de la vie nationale de chaque pays.
« Je crois que le moment est opportun pour passer en revue les questions pertinentes liées aux différents domaines de notre coopération et pour définir des stratégies qui nous permettront de concentrer notre action et nos efforts dans ces secteurs, afin de parvenir à une véritable complémentarité basée sur le plus grand potentiel existant dans chacun de nos pays », a-t-il admis.
Toutefois, il a souligné que les dernières années de coopération ont été « très fructueuses », permettant de réaliser de multiples activités d'échange dans différents domaines, avec des résultats qui méritent d'être appréciés positivement.
Ce scénario, selon le Chef de l'État, démontre que l'Angola et l'Afrique du Sud ont une volonté ferme et claire de porter les relations bilatérales à des niveaux plus élevés que ceux qui existent déjà.
Pour cette raison, il a déclaré que c'était un grand honneur d'effectuer cette visite et qu'il était de plus en plus urgent et nécessaire que les réunions avec son homologue Cyril Ramaphosa soient plus fréquentes, afin d'aborder les questions clés relatives à la paix et à la sécurité, au développement et au bien-être des citoyens des deux nations, ainsi que de la région de l'Afrique australe et du continent africain en général.