La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (Cnls), a fait état d'une baisse notoire des nouvelles infections du VIH au Sénégal. Dr Safiétou Thiam, l'a annoncé hier, mercredi 11 décembre lors d'une rencontre organisée au Cnls en collaboration avec l'Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).
Dr Safiétou Thiam, directrice exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) était hier, mercredi l'invité de l'Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD). Une rencontre avec la presse nationale tenue au siège du Cnls et qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le sida. Tribune saisie par la secrétaire exécutive du Cnls pour dresser le bilan de la riposte contre le VIH au Sénégal, en annonçant que les nouvelles infections connaissent une baisse. D'après Dr Safiétou Thiam, 91% des personnes vivant avec le VIH sont dépistées au Sénégal.
Une performance pour le CNLS, a affirmé Dr Thiam, qui exprime le voeu de son département de voir les personnes sortir de leurs maisons et de se faire dépister pour pouvoir bénéficier de la prise en charge. Selon le secrétaire exécutif du CNLS « sur ces 91% de personnes dépistées, 93% sont sous traitement ARV. Et donc 90% ne transmettent plus le VIH. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'en résumé, sur 10 personnes qui vivent avec le VIH au Sénégal, les 9 sont déjà dépistées et suivent un traitement et ne transmettent plus la maladie. »
Cette baisse n'est autre qu'un système de santé fort, d'après elle.
Outre la résilience du système de santé, Dr Thiam, relève aussi un contexte qui respecte les droits humains. C'est-à-dire, indique-t-elle, un contexte sans stigmatisation, sans discrimination et qui respecte le droit à la santé pour tous.
Par contre, malgré cette baisse notée, Dr Safiétou Thiam fera remarquer qu'il y a des tranches d'âges dans lesquelles les infections ne baissent pas. Ces nouvelles infections augmentent, connaissent une hausse chez les jeunes de 19 à 24 ans.
Sous ce rapport, le CNLS se fixe désormais comme objectif, la prévention des nouvelles infections chez les jeunes. « Nous savons qu'il y a des infections qui proviennent de la transmission mère à l'enfant du VIH, nous voulons éliminer la transmission de la mère à l'enfant, mais surtout prévenir les nouvelles infections chez les jeunes », a assuré la secrétaire exécutif du Centre national de lutte contre le sida.