Un accord de partenariat pour la réhabilitation de la piste reliant Fanandrana à Ambodilazana a été signé hier, entre le projet Volobe et les autorités. Le lancement officiel des travaux s'est tenu, le jour de cette signature.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet Volobe. Outre la transformation du secteur énergétique touchant plusieurs régions du pays, Volobe représente également une initiative structurante visant à stimuler le développement économique et social dans la région Atsinanana. D'après les signataires de l'accord de partenariat, la piste, longue de 33,8 kilomètres, est actuellement difficilement praticable, notamment en saison des pluies, isolant plus de 73 000 habitants répartis dans les communes de Fanandrana, Ambodilazana, Satrandroy et Ifito. Sa réhabilitation est perçue comme une étape déterminante pour désenclaver ces zones rurales et favoriser le transport des produits agricoles, essentiels à l'économie locale.
Main dans la main
Le chantier, prévu sur une durée de six mois, sera mené en deux phases. La première phase, qui durera deux mois, se concentrera sur le traitement des zones critiques et la réhabilitation de deux ponts essentiels à la circulation. La seconde phase, étalée sur quatre mois, permettra de consolider les travaux par le reprofilage et la construction de nouvelles infrastructures, incluant sept cunettes en moellons et des déviations temporaires sur 15 ponts.
Ce projet repose sur une collaboration public-privé exemplaire, impliquant la Région Atsinanana, la commune de Fanandrana, la CGHV, ainsi que des entreprises privées comme la Savonnerie Tropicale et Ivondro Carrière. Chaque acteur contribue activement : la Région assure le suivi technique et met à disposition les engins, la commune veille à l'entretien futur de la piste, tandis que les entreprises privées fournissent matériaux et main-d'oeuvre. Pour Rémy Huber, DG de CGHV, ces travaux incarnent une vision inclusive, visant à transformer la région en un véritable hub économique. « Ces travaux sont une première étape vers un développement durable, ouvrant la voie à une meilleure accessibilité, des opportunités économiques et une amélioration des conditions de vie pour les habitants », a-t-il déclaré.