Sénégal: Matam - 619 millions de francs CFA pour de l'eau potable dans cinquante écoles

13 Décembre 2024

Le projet « Ndiyam E Ekoladji » (De l'eau potable dans les écoles), initié par l'organisation non gouvernementale Eau Vive Sénégal, va s'étendre, dans sa deuxième phase, à cinquante autres écoles de la région de Matam, pour un montant de 619 millions de francs CFA. Dans sa première phase (2020-2023), ce projet a permis de réaliser 78 points d'eau dont 36 AEP (qu'est-ce que c'est ?), 14 mini forages et 28 réhabilitations.

Cette situation a entrainé une réduction de 42 % du nombre d'écoles n'ayant pas un accès suffisant à l'eau potable et à l'hygiène dans l'académie de Matam sur un effectif total de 117 écoles, pour plus de 17 000 personnes (11 000 élèves et 220 enseignants). Malgré ces efforts, de nombreuses écoles des zones rurales (Ranérou - Kanel) ne sont pas encore desservies en eau. Et, c'est notamment dans ce cadre, qu'une phase d'extension de 18 mois est proposée par l'Usaid qui ambitionne de poursuivre « la mise en oeuvre d'activités intégrées visant à améliorer la santé des élèves par un meilleur accès à l'eau et à l'hygiène à travers la réalisation d'autres points d'eau dans les établissements élémentaires ».

Cette deuxième phase, entamée en juillet 2024 et qui arrive à son terme en fin 2025, vise à apporter l'eau potable dans cinquante écoles additionnelles pour un montant de 619 millions de francs CFA, selon Babacar Sarr le coordonnateur du projet. S'exprimant au terme d'un atelier de lancement de la deuxième phase d'extension du programme durant un Comité Régional de Développement sur le sujet, en présence des parties prenantes, il a précisé que le choix des écoles bénéficiaires a été fait en collaboration avec les autorités administratives locales et la communauté éducative de la région.

Rappelant que pour la première phase d'un montant de plus d'un milliard de francs CFA, le projet a permis à 78 écoles de la région d'avoir de l'eau potable. L'adjoint au préfet du département de Kanel, a salué l'initiative, et a relevé que l'objectif principal est d'améliorer les conditions de scolarisation des élèves en termes d'eau, d'hygiène et d'assainissement. Sur les cinquante écoles, trente vont bénéficier d'une adduction en eau potable et vingt d'une réhabilitation d'infrastructures en eau.

Comme dans la première phase, ce projet d'extension entend assurer une gouvernance participative autour des points d'eau dans les écoles pour garantir leur pérennité. De manière spécifique, l'objectif porte à créer une meilleure hygiène autour de ces points d'eau et de l'environnement des écoles pour lutter contre les maladies des mains sales, les maladies hydriques, grâce à l'équipement, de dispositifs de lavage des mains et à la construction ou la réhabilitation des points d'eau.

Sous ce registre, les comités de gestion des écoles bénéficiaires seront mis en place et formés à la bonne gestion des points d'eau en milieu scolaire. Pour l'adoption de bonnes pratiques d'hygiène, des formations en eau-hygiène et assainissement seront déroulées à l'endroit des enseignants. Après la mise en place et la redynamisation de clubs d'hygiène scolaires, des séances d'éducation à l'hygiène vont être effectuées à l'endroit des écoliers.

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