Lors d'un colloque organisé ce vendredi 13 décembre à Tunis, la ministre de l'Industrie, des Mines et de l'Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présenté les résultats d'un baromètre visant à évaluer la préparation des entreprises industrielles à adopter l'industrie intelligente.
L'événement a réuni des acteurs clés, notamment Lassad Ben Hssine, représentant résident de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Hichem Turki, directeur général du pôle technologique de Sousse, ainsi que des experts et représentants du secteur industriel, des start-ups et des bailleurs de fonds.
Industrie 4.0 : Un outil pour la compétitivité et la durabilité
Dans son allocution, Chiboub a affirmé que l'industrie intelligente 4.0 et la numérisation constituent des leviers indispensables pour améliorer la productivité des entreprises tunisiennes et renforcer leur positionnement sur les marchés internationaux.
Elle a souligné que le baromètre récemment réalisé met en lumière les niveaux de préparation des entreprises, tout en identifiant les besoins pour accélérer cette transition. « Nous devons tirer parti des avancées technologiques et des solutions intelligentes pour bâtir une industrie durable, compétitive et intégrée aux chaînes de valeur internationales », a-t-elle déclaré.
La ministre a également présenté les progrès réalisés dans le cadre de cette transformation dont :
· Plus de 500 entreprises industrielles ont bénéficié d'un accompagnement technique pour intégrer des solutions d'industrie intelligente 4.0.
· 100 solutions intelligentes ont été développées.
· 50 start-ups dédiées à l'industrie intelligente ont été créées et soutenues.
· Des partenariats stratégiques ont été établis avec des entreprises internationales leaders dans les technologies intelligentes.
Industrie 5.0 : Vers une économie bas carbone
Chiboub a également insisté sur la nécessité de franchir une nouvelle étape avec l'industrie intelligente 5.0. Cette vision intègre davantage la prise de décisions basées sur les données, l'optimisation des ressources, la réduction des déchets et la promotion d'une économie bas carbone.
« Nous devons nous préparer dès aujourd'hui à relever les défis écologiques et énergétiques. Cela passe par une meilleure gestion des ressources et une réduction des coûts pour développer un tissu industriel innovant et résilient », a-t-elle ajouté.