Saint-Louis — L'adjointe au maire de Saint-Louis, Aida Mbaye Dieng, espère que sa ville, "laboratoire des changements climatiques", sera éligible à la prochaine phase du Programme d'appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN), qui a été prolongé de deux ans.
Elle s'exprimait ainsi ce vendredi en marge d'une visite des réalisations du PACASEN, qui arrive à terme au cours du mois de décembre, mais qui a bénéficié d'une prolongation des bailleurs pour une phase axée sur le climat.
Aida Mbaye Dieng souligne que Saint-Louis, "l'une des villes du monde les plus impactées par les changements climatiques" est "en train de dérouler un programme de résilience".
La ville tricentenaire subit pleinement les conséquences de l'avancée de la mer, de la crue du fleuve Sénégal et des inondations, a-t-elle relevé, signalant qu'elle se trouve sur une nappe phréatique affleurante.
Parlant du PACASEN qui a injecté en trois ans 1 milliard 500 millions à Saint-Louis, elle se félicite des réalisations du projet.
"En trois ans, nous avons reçu annuellement 500 millions orientés dans la réalisation des aménagements paysagers au niveau du pont Faidherbe et d'autres espaces", a dit l'adjointe au maire.
L'autre secteur qui a bénéficié des fonds du PACASEN est celui de l'éducation avec la réhabilitation prévue de cinq établissements scolaires dont Justin-Ndiaye, dont les travaux ont déjà été livrés.
Le responsable de la cellule communication du PACASEN, El Hadj Alassane Diallo, a mis l'accent sur l'engagement des autorités municipales de Saint-Louis, qui justifie pleinement le choix fait sur leur commune.
"Nous avons constaté sur le terrain des réalisations impactantes et nous avons trouvé des investissements dans le domaine du climat que nous encourageons", a dit M. Diallo.
Il encourage les autorités saint-louisiennes à persévérer dans la lutte contre les changements climatiques qui seront mis en avant pour la prochaine phase.