Braquage d'un kiosque près de l'endroit dit plaque Relax à Toamasina. L'acte a été commis par six bandits équipés d'arme automatique. La scène de film s'est produite dans la matinée d'avant-hier en début de matinée. Aux alentours de 7h30, six individus qui faisaient mine de marcher dans la rue, se sont saisis d'une jeune employée en train de nettoyer la devanture.
Pendant que certains des malfaiteurs se sont engouffrés dans le kiosque pistolet en main, leurs comparses sont restés dehors pour faire le guet. Sous la menace d'une arme de poing, la jeune femme a été sommée d'ouvrir l'emplacement de l'argent, mais elle n'aurait pas obtempéré.
En furie, celui qui tenait l'arme l'a alors giflée et menacée. Des passants ont été témoins oculaires du braquage. Envahis par la peur en voyant les bandits à l'oeuvre, ils ont fui les lieux impuissants. Pendant que ses comparses violentaient l'employée, le chef de bande, posté à l'extérieur, a donné l'ordre d'ouvrir le feu. Ses acolytes ne l'ayant pas exécuté, la jeune femme a été épargnée.
Cris
Pendant que les assaillants mettaient à sac le kiosque pour tenter d'arracher de force l'ouverture du coffre, des cris et appels de détresse ont jailli de l'endroit attaqué. Devant cette situation, un commerçant voisin a pris des dispositions. Lorsque l'alerte a été donnée, les braqueurs ont été contraints de quitter les lieux en toute hâte.
Selon les informations recueillies, les Forces de l'ordre ont été, entretemps, informées de l'acte de banditisme en train de se commettre, ce qui a emmené les malfaiteurs à faire machine arrière après s'être heurtée à une résistance.
L'employée agressée est blessée. Elle est toutefois hors de danger. Par ailleurs, le gang n'a rien pu dérober. À la lumière des informations communiquées, l'escouade de braqueurs qui a sévi, opérait à visage découvert.