Madame Bineta Diop, est Docteur Honoris Causa de la Faculté des Sciences Humaines de l'«University of the Free State» en Afrique du Sud. La distinction, la troisième du genre qu'elle a reçue, a été décernée à la militante des droits des femmes, fondatrice de l'ONG Femme Africa Solidarité (FAS) et Envoyée spéciale du président de la Commission de l'Union Africaine (UA) pour les Femmes, la Paix et la Sécurité, au campus Bloemfontein de l'«University of the Free State», en Afrique du Sud, le lundi 9 décembre dernier. Elle a été primée «pour son engagement exceptionnel dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits pendant des décennies en Afrique».
Envoyée spéciale du président de la Commission de l'UA, pour les Femmes, la Paix et la Sécurité, «Madame Bineta Diop s'est impliquée dans les zones de conflits en Afrique et a fondé l'ONG Femmes Africa Solidarité (FAS) dans le but de renforcer et promouvoir le leadership des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique bien avant l'adoption de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU)», informe une communiqué.
Par ailleurs «Mme Diop a dirigé de nombreux programmes de consolidation de la paix pour accroître la participation des femmes aux processus de paix. Médiatrice de renom, elle a facilité les pourparlers de paix entre femmes pour l'Accord de paix et de réconciliation d'Arusha en 2000 (négociations de paix au Burundi) menés par les présidents Mandela et Nyerere et l'Accord de Sun City en 2002 (négociations de paix en RDC) menés par le président Masire. Elle a soutenu la participation des femmes aux pourparlers de paix d'Akosombo en 2003, dirigés par le Général Abdul Salami Abubakar», lit-on dans cette note.
Aussi, «militante des droits de la Femme, elle a également mené de nombreuses initiatives visant à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes en Afrique.
«University of the Free State» en Afrique du Sud a une empreinte historique en Afrique. «Créée en 1902, «University of the Free State» a, à la fin de l'apartheid, activement oeuvré pour la diversité et l'inclusion en ouvrant les portes aux étudiants de différentes origines raciales, ethniques et culturelles», souligne la même source.