Tunisie: Haro sur la corruption !

14 Décembre 2024

Ceux qui répètent sur les réseaux sociaux, à longueur de journée à qui veut encore les entendre ou qui continuent à considérer leurs déclarations comme crédibles, que les alerteurs anticorruption sont abandonnés par les pouvoirs publics et grandement menacés de perdre leurs emplois sont dans l'obligation de réviser leur copie et de s'excuser auprès de l'opinion publique.

Tout s'implement parce que la mobilisation officielle en vue de la protection et de la sécurisation de ces lanceurs d'alerte va bon train. Mieux encore, leur sécurisation constitue, désormais, l'une des priorités absolues de la lutte anticorruption menée par le ministère de l'Intérieur en collaboration ou en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

En effet, l'on apprend que le ministère de l'Intérieur «vient d'annoncer une mesure majeure visant à renforcer la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption».

Ainsi, cinquante lanceurs d'alerte vont bénéficier d'une protection sécuritaire, l'objectif principal étant de lever tous les doutes et de s'opposer aux rumeurs et aux fausses informations selon lesquelles les alerteurs anticorruption ont peur pour leur sécurité personnelle et professionnelle et préfèrent se taire sur les pratiques de corruption qui gangrènent leurs entreprises.

Et c'est bien dans le but de décourager les actes de corruption que le ministère de l'Intérieur a engagé ses cadres à la mise en oeuvre, avec davantage d'efficacité et de célérité, de la loi organique en date du 7 mars 2017 garantissant la protection des lanceurs d'alerte.

Certes, certains lobbies et forces ont réussi, ces dernières années, à inquiéter plusieurs alerteurs, y compris dans leur intégrité physique. Il est à préciser, cependant, que ces pratiques illégales ne sont plus tolérées et leurs auteurs n'échapperont plus aux sanctions pénales prévues par la loi.

L'ère de l'impunité est révolue à jamais, et le citoyen est de plus en plus conscient de son rôle majeur dans l'aboutissement de la guerre nationale anticorruption, anticorrupteurs et anticorruptibles.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.