À l'occasion d'une rencontre organisée ce samedi 14 décembre 2024, le président du Bloc Libéral (BL), Docteur Faya Millimono s'est exprimé sur l'actualité sociopolitique de la Guinée. C'était au siège national de sa formation politique sis à Lambangni.
Dans son intervention, il a souhaité que le démantèlement des nids de criminalité instruit par le procureur général de la République ne se limite pas qu'au grand Conakry.
Ce leader du BL a indiqué que tous les guinéens ont le droit de vivre en paix sur le territoire guinéen.
<< Nous souhaitons que ce démantèlement de ces nids de criminalité instruit par le procureur général de la République ne se limite pas qu'au grand Conakry. Nous sollicitons cela, que ça concerne chaque m² des 245.857 km² du pays. Parce que tous les guinéens ont le droit de vivre en paix sur le territoire guinéen. Nous avons beaucoup de personnes qui ont choisi de vivre dans notre pays, nous sommes un pays d'hospitalité. Un délinquant guinéen en Sierra Leone n'a qu'à être géré par l'autorité léonaise. Je trouve que c'est honteux qu'on dise que sur le sol guinéen qu'on a déporté un léonais, un burkinabé >>, à fustigé le président.
Parlant de la transition guinéenne, Docteur Faya souligne que le gouvernement de Mr Amadou Oury Bah n'est plus en période transitoire.
<< Le gouvernement de Mr Amadou Oury Bah n'est plus en période transitoire. Il ne nous reste exactement que 17 jours de la fin de la période transitoire. Nous savons donc que le référendum ne pourra pas avoir lieu cette année. Au BL, l'éducation, la santé des guinéens sont des priorités. Dans le budget qu'on est en train de débattre au CNT, la santé et tous les trois (3) départements ministériels de l'éducation ont les quatre ensemble 17 % du budget. Ce qui est très peu. Nous avons fait la comparaison entre l'argent qui est alloué par exemple à la défense nationale par rapport à ce qui est alloué aux trois départements de l'éducation >>, a-t-il fait savoir.
Il conclut en déclarant que le budget de ces trois départements de l'éducation est à la hauteur de 5.266 milliards de francs guinéens.