Port-Soudan — Le ministre de la Culture et de l'Information, porte-parole officiel du gouvernement, M. Khaled Ali Al-Eaysir, a appelé les organisations internationales et régionales intéressées par le domaine culturel à contribuer à la reconstruction du Soudan après la guerre, à travers des ateliers et des forums pour lutter contre les discours de haine et mettre fin aux tentatives de fragmentation des consciences sociétales menées par des pays et des organisations.
Lors de son discours dimanche à l'Université de la Mer Rouge lors du lancement des activités de l'atelier « Le pouvoir de la culture pour la paix » organisé par le ministère de la Culture et de l'Information sous les auspices de l'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALESCO) Il a salué le rôle de l'organisation dans le soutien de la cohésion émotionnelle entre les nations et les peuples, soulignant que la culture constitue un vaisseau essentiel dans l'intégration entre les communautés.
Le ministre de la Culture et de l'Information a réitéré la volonté du Soudan de coopérer avec ELSCO et toutes les organisations pour reconstruire le pays après la guerre. Al-Eaysir a déclaré que Allah a béni le Soudan avec une fusion des consciences dans un pluralisme culturel et sociétal unique, soulignant que cette fusion culturelle contribue à la construction de la société et est dans l'intérêt du Soudan et de son environnement régional.
À cet égard, il a souligné que les ennemis du Soudan ont choisi de diviser la nation soudanaise en choisissant de nouvelles méthodes pour démanteler la société sous prétexte qu'elle est divisée, ce qui est une affirmation incorrecte.
Le ministre a souligné que le monde a été témoin de la guerre imposée au Soudan par l'introduction de composantes étrangères qui pratiquent des méthodes qui ne sont pas au coeur de l'être humain soudanais. Il a réitéré que le ministère de la Culture et de l'Information salue tous les efforts visant à renforcer la conscience sociétale. Il convient de noter que la milice rebelle Rapid Support a pillé tous les musées et les expositions patrimoniales et archéologiques au Soudan, les a fait passer clandestinement à l'étranger et a tenté de les vendre.