- La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l'Afrique de l'Ouest francophone a franchi une étape historique vendredi.
- Sa capitalisation boursière dépasse les 10 000 milliards de francs CFA (16 milliards de dollars).
- Cela représente une croissance de plus de 1,100 % depuis son lancement en 1998, lorsque la capitalisation s'élevait à 836,19 milliards de francs CFA.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l'Afrique de l'Ouest francophone a franchi une étape historique vendredi, sa capitalisation boursière dépassant les 10 000 milliards de francs CFA (16 milliards de dollars). Cela représente une croissance de plus de 1.100 % depuis son lancement en 1998, lorsque la capitalisation s'élevait à 836,19 milliards de francs CFA.
Cette progression reflète la forte croissance économique des pays de l'UEMOA, qui ont maintenu un taux de croissance annuel moyen du PIB de 5,8 % pendant deux décennies. L'activité du marché s'est également développée de manière significative, avec 200 000 comptes titres et obligations en circulation, représentant près de 20 000 milliards de francs CFA.
Pour la seule année 2024, la BRVM a ajouté plus de 2 000 milliards de francs CFA de capitalisation boursière, alimentée par une activité accrue et des cotations clés, y compris la Loterie nationale du Bénin, qui a levé 100,5 milliards de francs CFA.
Points clés à retenir
La croissance record de la BRVM la positionne comme une bourse de premier plan en Afrique, soutenue par la résilience économique et la confiance des investisseurs dans la région de l'UEMOA. Les principaux moteurs de cette croissance sont la croissance soutenue du PIB et les introductions en bourse très médiatisées, comme celle de la Loterie Nationale du Bénin, qui ont renforcé à la fois la liquidité et la capitalisation du marché.
L'expansion de la bourse reflète les tendances plus larges de l'intégration régionale et du développement des marchés de capitaux en Afrique de l'Ouest. L'essor de la BRVM constitue un modèle pour les autres bourses régionales qui cherchent à tirer parti de la croissance économique et de l'innovation pour attirer des capitaux et renforcer la participation des investisseurs. Cependant, le maintien de la dynamique dépendra des réformes en cours pour améliorer la transparence, l'efficacité et l'accessibilité pour les investisseurs locaux et internationaux.