Le sommet de la Communauté Économique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) prévu le 16 décembre 2024 à Yaoundé s'annonce sous haute tension diplomatique, avec des absences significatives qui interpellent l'ensemble de la sous-région.
Conformément à une citation historique du feu Omar Bongo - "Dans le cadre de la CEMAC, je n'irai plus chez celui qui ne va pas chez les autres" - l'actualité diplomatique semble résonner avec cette philosophie de réciprocité et de respect mutuel.
Plusieurs chefs d'État ont d'ores et déjà choisi de se faire représenter. Le président du Tchad, le jeune Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, sera représenté par son ministre des Finances, lequel est arrivé à Yaoundé en fin d'après-midi. Une décision qui traduit potentiellement des tensions diplomatiques sous-jacentes.
De même, le président congolais Denis Sassou Nguesso a opté pour une représentation par son Premier ministre, accueilli par son homologue camerounais. Ces choix diplomatiques suggèrent des négociations complexes et des relations internationales tendues au sein de l'organisation sous-régionale.
Un seul chef d'État a pour l'instant confirmé sa présence : le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema. Le président en exercice de la CEMAC, le Centrafricain Faustin Archange Touadéra, est également attendu.
Ces absences et représentations soulignent les défis diplomatiques actuels de la CEMAC, organisation cruciale pour l'intégration économique et la stabilité de l'Afrique Centrale.